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PSA a perdu 819 millions d’euros au premier semestre

France

 

Automobile mercredi 25 juillet 2012
 

 

PSA Peugeot Citroën a encore souffert de la mauvaise santé des marchés automobiles européens au premier semestre, avec une perte nette de 819 millions d’euros. Le groupe a chiffré 1,5 milliard d’euros les mesures qu’il veut appliquer d’ici 2015 pour redresser la barre.

Une perte plus importante que prévue

Le constructeur automobile français avait dégagé un bénéfice net semestriel de 806 millions d’euros en 2011. La perte essuyée cette année est bien plus importante qu’anticipée par les analystes.

Cette perte s’explique principalement par la contre-performance de sa branche auto, la plus importante, en Europe et l’arrêt de ses activités en Iran. Le résultat opérationnel courant du groupe ressort tout juste à l’équilibre (4 millions d’euros, contre 1,16 milliard un an plus tôt) à cause d’une perte opérationnelle courante de la division auto de 662 millions.

Ses autres activités (équipementier Faurecia, logistique avec Gefco et Banque PSA Finance) sont restées dans le vert mais le chiffre d’affaires total a reculé de 5,1 % à 29,6 milliards d’euros.

« Le groupe traverse des moments difficiles », constate le président du directoire Philippe Varin, dans un communiqué. Par conséquent, le plan d’économies et de cessions d’actifs en cours, pour un milliard d’euros, est insuffisant, selon PSA.

Un nouveau plan à l’horizon 2015

Il prévoit un nouveau plan à l’horizon 2015 qui doit permettre « de dégager un flux de trésorerie opérationnel à l’équilibre à fin 2014 ». Il comprend la suppression prévue de 8 000 postes en France et la fermeture du site d’Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) qui sont discutées ce mercredi lors d’un comité central d’entreprise (CCE) extraordinaire. PSA en chiffre l’impact à 600 millions d’euros.

À cela s’ajoutent une réduction des coûts de développement (Capex) de 550 millions d’euros, plus une optimisation des coûts de production de 350 millions.

PSA, qui brûle actuellement 200 millions d’euros de liquidités par mois, espère réduire par deux ce rythme en 2013.

« Nous prévoyons de stabiliser notre dette nette au niveau de juin 2012 » à la fin de cette année, a précisé Jean-Baptiste de Chatillon, directeur financier, lors d’un point téléphonique. « Nous sommes sur une sécurité financière accrue à fin juin 2012 par rapport à celle à fin juin de l’année dernière », a-t-il assuré, avec « une sécurité financière supérieure à 12 milliards d’euros ».



25/07/2012
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