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L'ancien ministre du Travail souhaite "éviter les dérapages, les petites phrases" dans la course à la présidence de l'UMP /The former Minister of labour wants to "avoid skidding, small phrases" in the race for the Presidency of the UMP.

L'ancien ministre du Travail Xavier Bertrand a souhaité, mercredi, une "règle d'or de bonne conduite" entre les candidats à la présidence de l'UMP dans la perspective du congrès du mouvement à l'automne. "Il faudra une règle d'or de bonne conduite entre les candidats", a-t-il estimé sur LCI en soulignant la "détermination" de François Fillon, pour l'instant seul candidat déclaré, et en indiquant que Jean-François Copé, secrétaire national de l'UMP, allait "se proclamer dans les semaines qui viennent, c'est un secret de polichinelle".

"On peut éviter les dérapages, les petites phrases. Il faut une sorte de comité d'éthique, de comité des sages", a précisé le député de l'Aisne, interrogé sur ce que pourrait être cette "règle d'or". Quant au scénario d'un "ticket Fillon-Copé", avec l'ancien Premier ministre à la présidence et Jean-François Copé au secrétariat général, Xavier Bertrand a admis : "Si tout le monde s'entendait, ça serait bien mieux." Un tel scénario Fillon-Copé avait été évoqué mardi par l'ancienne ministre UMP du Budget Valérie Pécresse. En ce qui le concerne, Xavier Bertrand a indiqué qu'il prendrait "à la fin de l'été" sa décision quant à une éventuelle candidature, soulignant que c'était "l'unité qui compte le plus pour nos électeurs".

"Renouer avec la France populaire"

Dans un entretien au Figaro Magazine à paraître samedi, il affirme par ailleurs que la crise "explique en partie le résultat des élections" du printemps. Mais "on a perdu, par exemple, la bataille de la communication", a-t-il ajouté. "On s'est fait caricaturer en amis des riches, alors qu'on a augmenté le minimum vieillesse de 25 % et mis en place les heures supplémentaires défiscalisées !" explique-t-il. Selon lui, "il faut une ligne politique très forte pour l'UMP, qui doit renouer avec la France populaire". "Je ne l'entends pas dans les discours aujourd'hui."

"Je veux retrouver une droite décomplexée qui savait incarner la sécurité, l'autorité et l'esprit de justice, qui parlait à la fois aux ouvriers, aux classes populaires et aux entrepreneurs. Il faut renouer, comme Nicolas Sarkozy avait su le faire, avec l'esprit de rupture d'avant 2007", ajoute Xavier Bertrand.

The former Minister of labour Xavier Bertrand asked Wednesday, a "golden rule of conduct" between the candidates for the Presidency of the UMP in the perspective of the Congress of the movement in the fall. "It will be a golden rule of good conduct between the candidates", he found on LCI highlighting the "determination" of François Fillon, for the moment only one candidate declared, and stating that Jean-François Cope, Secretary national of the UMP would "declare in the coming weeks, it is a secret".

"Can avoid skidding, small phrases." "Must be a kind of Ethics Committee of wise men", stated the representative of Aisne, questioned what could be this "golden rule". As the scenario of a "ticket Fillon-Cope", with the former Prime Minister to the Presidency and Jean-François Cope at the general secretariat, Xavier Bertrand admitted: "If everyone got on, it would be much better." Such a scenario Fillon-Cope was raised Tuesday by the former UMP Minister Valérie Pécresse budget. In which case, Xavier Bertrand said that it would take its decision on a possible bid, noting that it was "unity that counts the most for our voters" "late summer".
"Reconnect with the popular France" in an interview with Le Figaro Magazine to be published Saturday, he says also that the crisis "explains in part the result of the elections" in the spring. But "it has lost, for example, the battle of the communication", he added. "It is to caricature by friends of the rich, while it increased the minimum age of 25% and put in place fiscal overtime!" he says. According to him, "it is a very strong political line for the UMP, which must reconnect with the popular France". "I do hear not in speeches today."

"I want to find an uninhibited right who could embody the security, the authority and the spirit of justice, who spoke both to the workers, the popular classes and entrepreneurs." Should resume, as Nicolas Sarkozy had known to do so, with the spirit of failure of prior to 2007 ", says Xavier Bertrand.