Pour la tête de l'UMP, Raffarin préfère Copé à Fillon
UMP, le combat des chefs
21 juillet 2012
L'ancien Premier ministre juge que François Fillon n'a pas «le profil» d’un chef de parti.
L’ex-Premier ministre Jean-Pierre Raffarin a solennellement affiché samedi son soutien au secrétaire général de l’UMP, Jean-François Copé, bientôt en piste pour la présidence de l’UMP, jugeant que son adversaire François Fillon n’avait pas «le profil» d’un chef de parti.
«Je dois bien à Jean-François Copé la fidélité dont il a toujours fait preuve à mon endroit», a déclaré Jean-Pierre Raffarin dans un entretien au quotidien Le Monde daté de dimanche-lundi. «Il a ma confiance. Je souhaite donc qu’il soit candidat», a-t-il dit, le qualifiant d'«excellent organisateur», qui «marche aussi à l’affectif». Il «a le sens de l'équipe», «il y a du Chirac en lui», ajoute-t-il.
En revanche, le sénateur de la Vienne ne croit pas en François Fillon. «Son profil ne semble pas être celui d’un chef de parti, unique objet de cette élection, mais je suis sûr que nous aurons besoin de lui pour d’autres missions de premier plan», a-t-il lancé. «Je n’ai rien contre Fillon, qui est sérieux, secret et solitaire», a-t-il ajouté alors qu’il était interrogé sur «le positionnement modéré» de François Fillon qui pourrait être proche de sa sensibilité «humaniste».
Sur le quinquennat de Nicolas Sarkozy, Jean-Pierre Raffarin a estimé que «la lutte contre la crise menée» par l’ancien président «a été une action vigoureuse, qui était à la fois mobilisante et stressante». «En résumé, je dirais que ce quinquennat a été un brillant "exercice solitaire du pouvoir"», a-t-il lâché.
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