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Mitt Romney suscite la controverse en évoquant Jérusalem, "capitale d'Israël"

Le candidat à la présidence américaine Mitt Romney devant le mur des Lamentations à Jérusalem.

Mitt Romney, qui poursuit une tournée internationale censée asseoir sa stature internationale, a tenu des propos controversés, dimanche 29 juillet à Jérusalem. Après une rencontre à huis clos avec le premier ministre palestinien, Salam Fayyad, le candidat républicain à la présidence américaine s'est rendu devant les murailles de la vieille ville, d'où il a prononcé un discours se déclarant "très ému" de se trouver à Jérusalem, "la capitale d'Israël".

 Ce alors que les Etats-Unis ne reconnaissent pas officiellement Jérusalem comme capitale d'Israël. Leur ambassade, comme pratiquement celles de tous les pays représentés en Israël, se trouve à Tel-Aviv. "Jérusalem-Est est occupé et la solution de deux Etats qui est soutenue par le monde entier, y compris les Etats-Unis et la majorité du peuple israélien [prévoit que] Jérusalem-Est [soit] la capitale de la Palestine et Jérusalem-Ouest la capitale d'Israël", a réagi à l'AFP le négociateur palestinien Saëb Erakat.

Les propos de Mitt Romney lui ont valu des remerciements chaleureux de la part du premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou mais des réactions outrées du côté palestinien. "Les déclarations de Romney portent atteinte aux intérêts américains dans la région, à la paix, à la sécurité, et à la stabilité. Ces déclarations (...) sont inacceptables et nous les rejetons totalement", a critiqué M. Erakat.

LE NUCLÉAIRE IRANIEN, UNE "MENACE INACCEPTABLE"

Mitt Romney s'est, par ailleurs, montré très défensif sur la question du nucléaire iranien, qu'il a qualifié de "menace (...) incomparable et inacceptable" pour "Israël, la région et le monde". "Nous considérons comme inacceptable que l'Iran devienne une nation dotée de l'arme nucléaire", a déclaré M. Romney avant de reconnaître, un peu plus tard "le droit d'Israël à se défendre".

"Nous devons prendre toutes les mesures pour dissuader le régime iranien de poursuivre sa course vers le nucléaire et nous espérons que des mesures économiques et diplomatiques le permettront. Mais en fin de compte, bien sûr, aucune option ne doit être exclue", a ajouté M. Romney en faisant allusion à une éventuelle attaque militaire.

M. Romney se pose en adversaire farouche de la politique prônée par M. Obama au Moyen-Orient. Vendredi, M. Obama s'est cependant lui aussi livré à une démonstration de soutien à Israël. Entouré de représentants du lobby pro-israélien AIPAC, il a promulgué une loi renforçant la coopération en matière de sécurité et de défense avec l'Etat hébreu et réaffirmé le soutien "inaltérable" de Washington à ce pays.



30/07/2012
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