Le FMI prêt à relancer l'aide économique à l'Egypte
ECONOMIE ET POLITIQUE
Une délégation du FMI se rendra au Caire en août pour reprendre les négociations sur une aide financière de près de 3,2 milliards de dollars, sollicitée par le nouveau gouvernement égyptien. Entamées en début d'année, les discussions avaient été mises en veilleuse depuis.
Période du Ramadan oblige, ce n'est que fin août qu'une délégation du Fonds monétaire international (FMI) devrait se rendre en Egypte «reprendre les discussions sur un possible financement dédié à un programme de croissance économique». A la clé, un prêt de 3,2 milliards de dollars que le nouveau gouvernement du Caire sollicite auprès de l'organisation internationale.
Les choses se sont accélérées en fin de semaine dernière et principalement pendant le week-end. Samedi, Hicham Kandil, le nouveau Premier ministre égyptien, a réuni des membres de son gouvernement afin de discuter des étapes à suivre en vue d'obtenir un prêt du FMI. Celui-ci est tout à la fois nécessaire pour aider le pays à éviter une crise budgétaire et financière, d'une part, et pour donner du crédit à des réformes économiques et redonner confiance aux investisseurs qui ont fui le pays après la «révolution du Nil», d'autre part.
Le FMI n'a pas tardé à confirmer qu'une visite aurait lieu dans le courant du mois d'août afin de reprendre les discussions sur un possible soutien financier à un programme de croissance économique. Il s'agira de fait de préciser les conditions du prêt que le FMI pourrait accorder à l'Egypte, après les soutiens financiers de la Banque mondiale le 28 juin et de la Banque islamique de développement le 1er juillet.
Adoption d'une loi de finances
En janvier, la visite d'une délégation du FMI avait été repoussée sine die à la demande du gouvernement égyptien du fait de la situation et surtout de la mise en oeuvre du processus électoral. En avril, le FMI avait indiqué qu'il était prêt à conclure un accord avec les autorités égyptiennes mais qu'il était pour cela nécessaire que la classe politique du pays se mette d'accord au préalable sur un certain nombre de points, en particulier sur l'adoption d'une loi de finances. Fin juin enfin, la directrice générale de l'institution internationale, Christine Lagarde, avait appelé le tout nouveau président égyptien, l'islamiste Mohamed Morsi, pour lui offrir l'aide du FMI.
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