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Hand - JO 2012 (Hommes) :

Les rois du contre-pied Malgré une première mi-temps très délicate, l'équipe de France s'en sort à la dernière seconde face à l'Espagne (23-22) et attend maintenant son adversaire, la Croatie ou la Tunisie, en demi-finale des JO. William Accambray, qui entrait dans la compétition olympique face à l'Espagne, a réalisé un très gros match et surtout inscrit le but de la victoire. (AFP) William Accambray, qui entrait dans la compétition olympique face à l'Espagne, a réalisé un très gros match et surtout inscrit le but de la victoire. (AFP) Tweet Envoyer à un ami L'équipe de France aime faire tourner les têtes. Lors de son quart de finale, mercredi, elle a encore joué du contre-pied pour s'imposer (23-22) contre l'Espagne. Quand on attend son attaque, elle met en avant sa défense. Quand on attend ses cadres, elle sort de sa boîte Cédric Sorhaindo en première mi-temps et le petit nouveau William Accambray, impeccable en deuxième mi-temps avec sept buts. Quand Nikola Karabatic prend ses responsabilités sur la dernière possession de balle, c'est son coéquipier de club, 15e homme devenu titulaire, qui libère les Bleus à la dernière seconde. Sterbik, muraille en première période Et le scénario n'a pas démenti les prévisions de Claude Onesta d'un match «taureau contre taureau». Pendant les trente premières minutes, le taureau français fonce tête baissée dans la muleta du gardien espagnol Arpad Sterbik, auteur de 17 arrêts lors de la première mi-temps. Les Experts attendent douze minutes pour ouvrir leur compteur sur un jet à 7 mètres de Jérôme Fernandez (1-3), et seize minutes pour voir leur premier but dans le champ par l'intermédiaire de Cédric Sorhaindo, bien servi par Daniel Narcisse (2-6) ! Le «taureau» espagnol s'use et la fraîcheur de William Accambray donne des ailes aux Tricolores.Avec leur défense haute et agressive et la performance d'Arpad Sterbik, les Espagnols condamnent les Français à l'impuissance. Faute d'attaque, il reste la défense, l'équipe de France ne panique pas et limite bien les dégâts en rentrant aux vestiaires avec seulement trois buts d'écart (9-12) après avoir été menée (2-7) à la 18e minute. Mais le taureau espagnol s'use et la fraîcheur de William Accambray donne des ailes aux Tricolores. Trois buts du Montpelliérain donnent l'avantage à la France (18-17 à la 47e, puis 20-17 à la 50e). Malgré un regain d'énergie adverse, la combinaison jeunesse-expérience des Bleus paie. Le pari de Claude Onesta de remplacer Guillaume Joli par William Accambray est gagnant. Le taureau est courageux et le toréador connaît bien la musique pour «tuer le match».



08/08/2012
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