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Les JO terminés, le Royaume-Uni veut maintenir la flamme Olympique

  inShare Le verdict de Jacques Rogge, président du CIO, est que les JO 2012 ont été « absolument fabuleux » . Bien qu'il ne soit pas certain que l'événement ait profité à Londres économiquement, le Royaume-Uni se sent revigoré et ne craint qu'une chose : retomber sur terre. AFP AFP Attendus avec scepticisme par le peuple britannique, les JO 2012 de Londres, clôturés hier soir, ont finalement tenu toutes leurs promesses. A l'occasion de la dernière journée d'épreuves, hier, avec notamment le marathon, qui donnait un aperçu majestueux de la riche histoire de la capitale britannique, le président du Comité international olympique (CIO), Jacques Rogge, a jugé l'Olympiade londonienne « absolument fabuleuse ». Il a même considéré qu'elle avait « donné un coup de jeune » au mouvement Olympique. « Ce furent des Jeux pour les athlètes, leur village était fantastique, les stades étaient de la meilleure qualité qui soit et ont été bien gérés, et vous aviez un public fantastique », a-t-il déclaré. Sur les pistes ou dans les bassins, sur les terrains et les sautoirs, les records sont tombés. Au final, les Américains ont repris la tête des médailles d'or à la Chine, qui avait triomphé chez elle à Pékin en 2008. Mais la suprématie américaine a été menacée jusqu'au bout, et il est bien possible que les prochains Jeux Olympiques de Rio, en 2016, voient enfin triompher un de ces pays émergents qui ont changé l'ordre économique mondial. La France, elle, est arrivée sixième à Londres avec 11 titres, dont celui de handball gagné hier. Les JO sont en tout cas désormais perçus outre-Manche comme un tel succès que le Royaume-Uni, en pleine récession économique, appréhende désormais le retour au réel après leur clôture d'hier soir. Sans doute grâce à la performance exceptionnelle des athlètes britanniques - 29 médailles d'or, soit la meilleure performance depuis plus d'un siècle -, il n'est en effet question en Grande-Bretagne que de maintenir la flamme Olympique. Pas seulement dans le sport, avec la promesse faite par David Cameron de maintenir les crédits au sport Olympique à 125 millions de livres par an jusqu'à Rio et le recrutement de Sebastian Coe, le patron du Comité d'organisation (Locog) et véritable héros national, comme ambassadeur de l'héritage des JO de Londres. Mais, dans tous les domaines de la vie sociale et économique, le peuple se sent revigoré et de nouveau confiant dans son génie. En dépit des couacs sur le personnel de sécurité ou des bourdes dans le système de vente de billets, le pays est fier de son armée de volontaires sur les sites et du sans-faute dans l'organisation des événements. « Non seulement la Grande-Bretagne a tenu ses promesses, mais elle a brillé », a estimé dans le « Sunday Times » David Cameron, qui aurait passé un été exécrable politiquement sans les JO. Les travaillistes n'ont pas voulu rester à la porte des festivités nationales, qui évoquaient celles, en France, de la Coupe du monde de football de 1998. Tony Blair a rappelé dans le même journal dominical que c'est grâce à la détermination de son gouvernement en 2005, face à une forte adversité, que la capitale britannique a remporté les JO, au nez et à la barbe de Paris. Un des premiers signes de retour sur terre pourrait bien être le calcul des retombées économiques des Jeux, a priori décevantes pour Londres elle-même. Son centre-ville a été déserté et a accueilli un tiers de moins de touristes étrangers. Mais l'événement a été une fantastique publicité pour la ville. Et le centre commercial de Westfield, le plus grand d'Europe, dans le quartier auparavant délaissé de Stratford, a bourdonné de milliers de visiteurs pendant toute la quinzaine. Nul doute qu'une grande partie des spectateurs de la cérémonie de clôture, qui a fêté la musique britannique d'Elgar aux Spice Girls, y sont venus dépenser leurs dernières livres hier soir. s d'une heure de musique. Les athlètes ne défileront plus par nationalité comme lors de l'ouverture des JO, mais tous ensemble derrière une procession de porte-drapeau, symbolisant l'union des nations dans l'esprit olympique. Londres passera le relais à Rio de Janeiro, hôte des prochains JO d'été en 2016 et qui disposera de 8 minutes exactement pour mettre l'eau à la bouche du public, en vertu du protocole olympique. Samba, capoeira, percussions et costumes de carnaval figurent au programme. Il reviendra ensuite au président du CIO Jacques Rogge de déclarer officiellement la fin des JO. Et la flamme olympique sera éteinte, après avoir brûlé dans le stade pendant 16 jours.



12/08/2012
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