Le traditionnel défilé militaire du 14-Juillet, présidé pour la première fois par François Hollande et ouvert par le bagad de Lann-Bihoué, a débuté sur les Champs-Elysées, à Paris, à 10 h.

Pas de pluie

François Hollande, dont c’est le premier défilé en tant que président de la République et chef des armées, a passé les troupes en revue, au côté du chef d'état-major des armées, l'amiral Edouard Guillaud, escorté par la garde républicaine.

Pas de pluie cette fois, contrairement à la cérémonie d’investiture, le 15 mai, où le nouveau chef de l’Etat avait été copieusement arrosé, sur les Champs-Elysées.

Après avoir écouté la Marseillaise, François Hollande a pris place dans la tribune présidentielle, dressée place de la Concorde, aux côtés de sa compagne Valérie Trierweiler, du Premier ministre Jean-Marc Ayrault, et de nombreux ministres.

4 950 militaires

C'est le bagad de Lann-Bihoué qui a ouvert le défilé du 14-Juillet, placé cette année sous le signe du « service de la Nation et de la paix dans le monde » et mettant à l’honneur les casques bleus qui servent dans le cadre des forces de l’ONU et les troupes rentrant d’opération extérieures.

4 950 hommes et femmes des trois corps d’armée et de la Sécurité civile sont mobilisés, ainsi que 241 chevaux, 450 véhicules, 82 motos (pour le défilé au sol) et 66 avions et 32 hélicoptères (pour le défilé aérien).

À l’issue des cérémonies, le président s’entretiendra avec des soldats blessés en opération et des familles de militaires morts en mission.

Interview télévisée

À 13 h 15, il renouera avec la traditionnelle interview télévisée du chef de l’Etat le 14 juillet. Un rituel qui avait été abandonné par son prédécesseur à l’Elysée, Nicolas Sarkozy.

Interrogé par Claire Chazal (TF1) et Laurent Delahousse (France 2), François Hollande devrait rendre un hommage appuyé aux armées, avant d’évoquer la crise sociale et financière, après l’annonce du choc social à PSA, et peut-être le rôle de la première dame, un mois après l’affaire du tweet de soutien au rival de Ségolène Royal.

Le président de la République rejoindra ensuite le Finistère pour assister aux Tonnerres de Brest.