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Cyclisme - Dopage : L'Usada radie à vie Armstrong


L'agence américaine antidopage (Usada) a annoncé qu'elle radiait à vie Lance Armstrong du cyclisme professionnel et qu'elle le dépossédait de ses sept titres sur le Tour de France. Mais il faut encore attendre la décision de l'UCI.

Lance Armstrong a été radié à vie du cyclisme par l'Usada qui veut également le déposséder de ses 7 Tours de France. (L'Equipe)

Lance Armstrong a été radié à vie du cyclisme par l'Usada qui veut également le déposséder de ses 7 Tours de France. (L'Equipe)
 
Dans un communiqué, l'Agence américaine antidopage (Usada) a annoncé vendredi que Lance Armstrong était dépossédé de ses sept victoires dans le Tour de France, de tous ses résultats du 1er août 1998 à aujourd'hui et était radié à vie du cyclisme professionnel. Cette décision fait suite à l'annonce par le Texan d'arrêter son bras de fer avec l'agence antidopage. Il a expliqué son renoncement par lassitude et son souhait de se consacrer à sa fondation. Depuis lors, les réactions se sont multipliées, certains cyclistes ont déploré une image encore ternie de leur sport et la décision tardive.

Mais cette sanction n'est pas encore définitive car il faut encore attendre car l'Agence américaine n'a compétence que sur son territoire. La décision de priver Lance Armstrong de son palmarès dans les grandes courses cyclistes appartient théoriquement à l'UCI. Début août, celle-ci a dénoncé le mépris de l'Usada pour les règles et demandé que la gestion du cas Armstrong soit confiée à une autorité indépendante. D'autre part, l'organisation du Tour de France a également fait savoir qu'elle attendait les décisions des instances compétentes avant de se prononcer.

L'Agence américaine antidopage s'est notamment appuyée sur «plus d'une douzaine de témoins», essentiellement d'anciens équipiers, attestant que Lance Armstrong avait eu recours au dopage.Pour expliquer sa sanction, l'Usada a évoqué des « circonstances aggravantes » au regard du Code mondial antidopage, comme la multiplication des violations des règles antidopage, la participation à un schéma sophistiqué de dopage, ou encore le trafic et l'administration de substance ou méthodes interdites. Cette liste d'infractions comporte cinq points : « l'usage et/ou la tentative d'usage de substances prohibées et/ou de méthodes comprenant l'EPO, les transfusions sanguines, la testostérone, les corticostéroïdes et les agents masquants ».

L'Agence américaine antidopage s'est appuyée  sur « plus d'une douzaine de témoins », essentiellement d'anciens équipiers, attestant que Lance Armstrong avait eu recours au dopage « à l'EPO, aux transfusions sanguines, à la testostérone, et à la cortisone d'une période allant d'avant 1998 jusqu'à 2005, et qu'il avait auparavant utilisé de l'EPO, de la testostérone et de l'hormone de croissance en 1996 ». Et elle dispose aussi des échantillons sanguins de l'Américain collectés en 2009 et 2010 « parfaitement compatibles avec des manipulations sanguines incluant l'usage d'EPO et/ou de transfusions sanguines ». Sur la radio australienne ABC, John Fahey, patron de l'Agence mondiale antidopage (AMA) a estimé que la décision du coureur ressemblait fort à un aveu de culpabilité : «Il ne peut y avoir d'autre interprétation

Avec AFP

 


24/08/2012
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