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PSA. Arnaud Montebourg défend sa méthode

France

 

Politique mardi 24 juillet 2012
 

 

Le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg, sous le feu des critiques de l’opposition et de l’actionnaire de PSA après avoir mis en cause la direction du constructeur automobile, dans la foulée de l’annonce du plan social, défend mardi dans Libération sa méthode de « négociation franche ».

« Une histoire affective »

Critiqué par la droite et la direction de PSA, après avoir notamment évoqué une « dissimulation » de la part de la direction de Peugeot concernant l’avenir du site d’Aulnay, le ministre persiste et signe, affirmant que « ces mots ont été pesés ».

Des propos qui auraient fragilisé le groupe, comme l’accuse la famille Peugeot. Arnaud Montebourg rétorque : « je ne suis pas le ministre du cours de Bourse ». Tout en se disant « parfaitement conscient que nous vivons dans un univers de marché », il insiste sur le fait que « 8 000 familles » sont « menacées par le chômage ».

« Je ne veux en aucun cas blesser le groupe PSA. Ni ses dirigeants, ni ses salariés. J’ai personnellement une histoire affective avec cette marque, comme beaucoup de Français », déclare-t-il dans cette interview à Libération, qui titre sans détour « A quoi sert Montebourg ? », à la veille de la présentation du plan gouvernemental de soutien à la filière automobile.

« Dans cinq ans… »

Le ministre veut « protéger l’avenir de cette entreprise, de ses usines en France, de ses salariés […]. Mon ministère n’est pas celui des mondanités, c’est celui de l’action et du rassemblement patriotique au service de notre industrie. Nous n’esquiverons pas les problèmes et les désaccords. Nous n’enfouirons pas les dossiers comme nos prédécesseurs dans les armoires profondes de la République. »

Arnaud Montebourg décrit sa méthode comme celle de la « négociation franche pour, ensuite, rassembler tout le monde autour des difficultés et les surmonter ensemble ». Sera-t-elle efficace ? Le ministre socialiste appelle à en juger les effets « dans cinq ans », faisant « le pari que le groupe PSA et beaucoup d’autres seront alors plus puissants qu’aujourd’hui ».



24/07/2012
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