Cédric Roussel, est-ce surprenant de voir Orvault SF se traîner en bas de classement de la DH ?
« Je suis triste pour les gars, triste pour le club. Avec Christophe (Coursimault) on n’a pas encore conversé ensemble mais on voit bien que ça bosse et que ça se cherche. Les joueurs ne doivent pas baisser la tête. Il n’y a pas de raison pour que ça ne marche pas. En tant que supporter et connaisseur du football, je suis un peu surpris. Ils ne sont passés pas loin de la victoire plusieurs fois. La situation actuelle, on l’a déjà vécu quand j’étais en place. D’habitude on commençait bien et on finissait mal, je souhaite que ça soit l’inverse. Il n’y a que quatre matches de joués. L’année dernière on avait fait un premier bilan au bout de six. La roue ne tourne pas pour l’instant du bon côté mais si on regarde le match de dimanche il ne manque pas grand-chose. »

Justement, qu’est-ce qu'il manque aux Orvaltais pour décoller ?
« Il manque tout simplement une victoire. Quatre points, ça te soulage, ça te booste, ça change tes semaines et tes soirées. La victoire, c’est l’essence même du sportif. Quand on est compétiteur et qu’on ne gagne pas, c’est chiant ! Dimanche prochain c’est un gros challenge qui s’annonce (Orvault accueille l’équipe de CFA des Herbiers VF en Coupe de France, N.D.L.R.). L’équipe n’a rien à perdre, ils sont sûrs que le classement ne va pas bouger. Ce qui sera important, c’est ce que les joueurs mettront à l’intérieur. Je ne vais pas porter de jugement, ce n’est pas mon rôle et je n’en ai pas envie mais je suis persuadé qu’il y a de quoi bien faire. »

Quel est vraiment le réel potentiel de cette équipe ?
« Le recrutement est bon, les jeunes joueurs ont envie, l’effectif est presque identique. Sans me mésestimer, Christophe Coursimault est un entraîneur expérimenté et connaisseur. L’équipe DH a gravi l’escalier cette saison. Il y a trois ans on avait joué le maintien à la dernière journée, ensuite à trois ou quatre journées de la fin on s’était maintenu, et enfin l’année dernière on termine au milieu de classement (6e) après avoir été en haut 80 % de la saison. L’effectif doit permettre de faire mieux cette saison. Le problème c’est qu’il y a aussi d’autres équipes qui progressent. La réalité du championnat est différente. On le voit avec Challans qui était en difficulté avant et qui est là tout en haut où à l’inverse avec Segré qui n’a plus de certitudes. Il y a les ingrédients pour bien faire, je le souhaite vraiment en tout cas. »

Propos recueillis par Sébastien Soulard