La constitution du gouvernement s'accompagne de violences
TIMOR-ORIENTAL
17.07.2012 |
Les supporters du Fretilin (Front révolutionnaire pour l'indépendance du Timor-Oriental, le parti qui fut pendant de nombreuses années le fer de lance de la lutte pour l'indépendance du pays) ont pris la rue depuis le 15 juillet dans la capitale du Timor-Oriental, Dili, après l'annonce que leur parti ne participerait pas à la coalition gouvernementale qui devait diriger le pays à la suite du scrutin du 7 juillet.
Le Premier ministre Xanana Gusmão, dont le CNRT (parti du Congrès national pour la reconstruction du Timor-Oriental) a remporté le plus de suffrages, a annoncé qu'il s'allierait avec le Parti démocrate et non pas avec le Fretilin, une déclaration qui a engendré le mouvement de colère. "Le Fretilin espérait beaucoup être aussi invité à rejoindre 'un gouvernement d'unité nationale'", note The Sydney Morning Herald. Une personne a été tuée et des voitures ont été brûlées dans des combats de rue. Un retour au calme s'est amorcé après l'intervention des forces de l'ordre, mais la situation reste tendue.
A découvrir aussi
- SAHEL
- ITALIE"La Sicile au bord de la faillite"
- SYRIE Feu Assef Chawkat, beau-frère et âme damnée de Bachar El-Assad
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 3 autres membres